• Parfois le temps s'arrete comme pour laisser place à une peau d'orange qui se seche. 

    Des fois je ne sais pas m'exprimer autrement que par image, et cette après midi la pluie à marquer la ville.

    Et quand les lumières s'éteignent, au fond, très loin, y'a des portes qui se ferment, d'autres qui s'ouvrent et beaucoup qui se coulissent. Je les ai tellement forcé, maniplué, parfois jusqu'a la déraison, qu'il a fallut un serrurier plus fort que moi pour mettre fin a ce petit manège. Lui il n'y va pas de main morte, il sort une perçeuse et te demande du liquide. C'est plutôt radical lorsqu'on espère juste, comme moi, dans sa petite vie, une belle métaphore pour les choses qui ne cessent de s'ouvrir ou de se fermer. 

    Voilà parfois elles se romprent aussi.

     

    Alors mettre la tête sous l'eau, profiter, uniquement, se dire que ses moments là sont uniques. Même s'il est vrai que... le reste est vrai aussi. A l'exterieur, enfin à l'interieur de l'exterieur, dans le ventre de la ville et dans l'engrenage du métro.

    Faire de la balançoire le soir, et déccrocher la lune et les étoiles avec seulement un orteil. Et lire Caligula. 


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  • Hier, je me suis souvenue que j'avais eu 15 ans. Que j'adorais parler ici pour dire tout et n'importe quoi. J'pensais que ma vie était palpitante, ou en réalité peut être que c'était aussi comme ça qu'elle le devenait. 

    Aujourd'hui avec vous encore une fois j'ai besoin de partager, en espagnol, en français, en italien, ce qui se trame par ici. Ce qui s'exprime parfois dans ma tête et dans mon coeur, parce qu'il y'a des choses qui ne tournent pas rond, et que les écrire vaut mieux que d'essayer de les remettre dans l'ordre. 

    Demain, pour finir, peut être que j'aurais appris à regarder l'horizon d'un autre oeil, et que partir donne l'envie de partir, et qu'il suffisait juste de partir. 

    Etre loin, c'est un peu comme être seule. 

    Un ilot qui m'appartiend, une parenthese ou finalement les choses passent et finissent par ne plus m'atteindre. Parce que pleurer fait du bien mais que les chutes du niagara ont une fin. Que j'ai déjà vécu milles et une choses, que je sais dire des mots et des phrases en espagnol. Mes redactions ne veulent souvent rien dire, j'aime parler de crocodiles, d'arbres en fleurs et de neige en été. 

    Parce que j'ai déjà ouvert Caligula, et qu'il prend encore un sens différent ici.

    Et parce qu'il m'a acheté un livre de Lorca à 1.50E que je trimballe sans cesse dans mon sac. 


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    Comme si écrire sur du papier Bob l'éponge changeait le contenu de la lettre, ben voila elle avait tout compris. Elle vivait d'amour et d'eau fraiche et de son mensonge.

    Moi j'étouffe dans son lit qui n'est pas le mien. et puis tout serait different s'il m'offrait ses bras de temps en temps. j'crois que je t'ai idéalisé.

    Ce n'est plus moi qui défile sur les champs elysées, j'me suis fait avoir, j'suis tombée sur plus fort que moi.

    Quand on cherche la merde, on a tendance a se précipiter dedant. et puis quand on cherche on cherche quoi?! J'veux pas tombée, ni amoureuse ni dépressive. Parce que de toute facon quand on tombe, on tombe. Garce-Garçon.

     


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  • Voila, C'est fini.

     Et dans 150ans, on s'en souviendra pas...

     


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    "Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels; toutes les femmes sont perfides, arrtificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit: J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice crée par mon orgueil et mon ennui."

    Alfred de Musset, On ne badine pas avec l'amour.

                Crée par mon orgueil et mon ennui...

     


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