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on ne sait jamais de quoi sera fait une journée, ni comment elle finira
Au début je pensais vraiment que ça allait être une journée de merde, le reveil qui sonne, qui hurle, que je n'entends pas, que je repousse de 5min en 5min comme à ma grande habitude. Alors ca commencait mal, pas dormi de la nuit, pas envie de se lever, envie de rien. Une douche, et finalement ça va déjà mieux, quand même envie d'aller travailler.
Passer la matinée à arpenter les rues pour déposer des affiches dans les commerces, le tout en valencien, sinon se serait trop facile, alors ne rien dire, passer une matinée a se taire entourée de gens qui ne veulent pas comprendre ce silence. Croisé 5fois les chaussures de ma vie, mais 5 paires de chaussures différentes. Rentrée, manger du chorizo avec son coloc qui les a fait cramer. Avoir une montagne de vaisselle qui pue. Les trucs qui trainent un peu partout, se recoucher avec un livre (bientôt fini) mais vouloir finir, rapidement, alors lire dès qu'un peu de temps se présente.
Et puis finalement, y retourner. Et passer un après midi avec eux, qui se souviennent deja de moi, tracer des les couloirs entre "hola", "buenas", "buen dia" et trouver ça bon. Leurs sourires, le mien par réponse et par envie. Sourire et prendre goût à sourir, et sourire encore plus, jusqu'a rire. Rire avec eux, en espagnol, en français, peu importe la langue, Rire. Alors j'ai ri avec eux, alors que partout dehors il pleut.
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